Souvent, quand je rentre chez moi, un souvenir émerge, une image récurrente: je vois un paysage non contaminé, enveloppé d’une lumière chaude et diffuse. Je crois que cette image représente un désir de nature intacte, de paysages non anthropisés, que je porte à l’intérieur de mon enfance, lorsque, par la confusion des gribouillages faits par mes camarades de classe à l’école, j’ai essayé de créer un monde propre et ordonné.
La tension et le stress caractérisent la vie moderne, où rien ne s'arrête et où nous sommes constamment submergés par les événements et par le temps qui s'écoule. Je ne me soumets pas à cette frénésie: dans un monde contaminé par une intervention humaine sur l'environnement, où la recherche du profit a entraîné de graves blessures sur le territoire, je recherche la pureté à travers mes œuvres.